Biographie des personnages de Fébus L'opéra rock

Gaston III de Foix-Béarn ( Fébus)

Gaston III dit Fébus ou Phœbus, (né le 30 avril 1331 à Orthez - mort le 1er août 1391), comte de Foix, vicomte de Béarn, est un important seigneur féodal de la Gascogne et du Languedoc, de même qu'un écrivain de langue française. Il était le fils de Gaston II de Foix-Béarn et d'Eléonor de Comminges.

Gaston II étant mort à Séville, Gaston III succède très jeune  à son père en 1343 sur des territoires morcelés : à l'ouest, les vicomtés de Béarn (situé de nos jours dans les Pyrénées-Atlantiques), de Marsan et de Gabardan (actuellement dans les Landes et le Gers) ; à l'est, le comté de Foix (actuellement l'Ariège), les Basses-terres albigeoises (une partie du Tarn actuel) et le Lautrec ; au milieu, le Nébouzan, autour de Saint-Gaudens (dans la Haute-Garonne). Sa mère assure la régence jusqu'à ses 14 ans.

Pour les possessions occidentales, Gaston III doit donc hommage au roi d'Angleterre,Edouard III duc de Gascogne, et, pour les possessions orientales, au roi de France, Philippe VI De Valois. Cette disposition particulière conduisit les rois rivaux de France et d'Angleterre à ménager le comte de Foix pour éviter qu'il ne passe dans l'autre camp. Avec cette stratégie, Gaston Fébus parvient à rester assez neutre. Ses domaines furent donc  épargnés des désastres de la Guerre de Cent Ans.

Lorsque celle-ci éclate, Gaston III n'y participe pas et, le 26 septembre 1347, il déclare que le Béarn est neutre dans ce conflit et qu'il ne tient son pays que de Dieu et de son épée.

Le 4 août 1349 Gaston III épouse à Paris Agnès de Navarre, fille de Philippe III de Navarre et de Jeanne II de Navarre proche parente du roi de France. Il répudie cette femme, le lendemain de son accouchement.  Elle est chassée, sans d'autres affaires que ce qu'elle porte. On ignore encore la raison. Elle retourna à la cour de son frère Charles II de Navarre.

La vie de Gaston se passe dans des guerres continuelles , Il s'illustre par sa valeur et sa magnificence, mais on lui reproche un caractère violent et on l'accuse d'avoir causé la mort de son propre fils : ce jeune prince, accusé d'avoir voulu empoisonner son père à l'instigation de Charles le mauvais, est emprisonné. Au cours d'une visite qu'il rend à son fils, Fébus perd son sang-froid et lui porte un coup mortel à la gorge, faisant ainsi disparaître son seul héritier direct (1382).

Il est considéré comme un des plus grands chasseurs de son temps et écrit un livre qui fera référence : le « Livre de chasse », un des meilleurs traités médiévaux consacrés aux techniques de chasse, gibiers, et chiens de chasse (alans, dogues ...). L'ouvrage, dicté à un copiste de 1387 à 1389, est écrit en français alors que la langue maternelle du comte de Foix était le béarnais. Le livre restera le grand classique des ouvrages consacrés à la chasse pendant des siècles et il compose un « Livre des oraisons », recueil de prières rédigées pour la plupart en français.

Il sera un grand amateur de musique et composera des œuvres musicales.
Grand amateur d'art, on lui attribue la paternité du chant pyrénéen Se canta, considéré aujourd'hui comme l'hymne occitan.
Sa renommée est redevable en partie au portrait qu'en a fait Jean Froissart dans ses Chroniques à l'occasion de son séjour à la cour d'Orthez entre 1388 et 1389.

Sa devise « Tocas-i se gausas » (Touches-y si tu oses) est encore la devise des villes de Foix et d'Orthez.

Descendance illégitime : Gaston Fébus eut plusieurs enfants avec sa maîtresse Catherine de Rabat.
  • Garcia de Béarn, vicomte d'Ossau, époux d'Anne de Lavedan.
  • Peranudet de Béarn, mort jeune.
  • Bernard de Béarn, mort vers 1381, premier seigneur de Medinaceli par son mariage avec Isabel de la Cerda Pérez de Guzmán, dame de Huelva, Gibraleón et de Puerto de Santa María, et d'où descendent les ducs de Medinaceli.
  • Jean de Béarn, aussi appelé Yvain de Lescar, est mort le 30 janvier 1392 sans descendance, des suites de ses blessures après l'incendie du Bal des ardents.
Il meurt au cours d’une chasse à l’ours, à L'Hôpital-d'Orion (prés de Sauveterre-de-Béarn), frappé d’apoplexie, à l’âge de 60 ans, le 1er août 1391. La branche cadette des Foix-Béarn recueillit la succession et assura la survie de son œuvre.


Corbeyran de Foix-Rabat

Corbeyran naît en 1321. Son prénom provient de la Corbeyre.

Il fût le précepteur, le conseiller, l'administrateur puis le sénéchal de Gaston Fébus jusqu'en 1387

Corbeyran savait comment freiner Fébus dans ses emportements et sa promptitude. Il fût un conseiller d'une grande sagesse pour Fébus. Il le suivit partout afin de le protéger, de ses ennemis, mais surtout de lui-même.

Fébus confia le commandement de ses troupes au valeureux et brave Corbeyran à maintes reprises.

Il épousa en 1370 , Mengarde de Villars et ils eurent cinq enfants.

Corbeyran est décédé en 1402  , il fût enterré dans l'église de Rabat , au coté de son père.



Myriam de Foix

Myriam fût la première épouse de Gaston Fébus, l'histoire entourant Myriam de Foix est très vague et nébuleuse. Selon certains elle aurait vraiment existé, et serait décédé en 1359. Elle serait probablement fille d'un aristocrate d'Espagne , fille illégitime abandonnée à sa naissance, dont Gaston II, père de Fébus aurait adopté. Selon d'autres, Myriam serait le fruit de l'imagination de Myriam de Béarn qui écrivit le célèbre roman Le lion des pyrénnées, Gaston Phébus. Apparemment qu'elle aurait voulu rendre l'histoire de l'ancêtre de son mari, plus romantique en créant une histoire d'amour éperdue.

Les archives ayant été détruites, nous ne pourrons jamais vraiment savoir la vérité.

Agnès de Navarre

Agnès de Navarre fille de Philippe d'Évreux et de Jeanne II de Navarre proche parente du roi de France. Soeur de Charles de Navarre dit le mauvais.

Le 4 août 1349 elle épouse Gaston Fébus. En 1362 elle se fait répudier par son mari, le lendemain de la naissance de leur fils. On ignore encore la raison. Elle retourne à la cour de son frère Charles II de Navarre, et ne remettra jamais plus les pieds sur les terres de Fébus.

Son seul fils unique fût tué en 1382 par Fébus , à la suite d'un complot voulant assassiner Fébus ,son père, avec l'aide de Charles de Navarre son oncle .

Elle mourut seule et abandonnée en 1396








Charles de Navarre

Charles II de Navarre, dit Charles le Mauvais (Évreux, 10 octobre 1332 - † Pampelune 1er janvier1387) est roi de Navarre de 1349 à 1387 et comte d'Évreux de 1343 à 1378. Il est le fils de Philippe III de Navarre et de Jeanne II, fille du roi de France et de Navarre, Louis X le Hutin.
Sa mère, seule descendante directe du roi Louis X, est écartée et se voit évincée de la succession de Brie et de Champagne, au profit de ses oncles Philippe V et Charles IV grâce à l'introduction d'une clause de masculinité dans la succession à la couronne de France. Charles de Navarre ne naît qu'en 1332 et Jeanne de Navarre ne peut donc toujours pas revendiquer la couronne qui est attribuée en 1328à Philippe VI de Valois, descendant le plus direct par les mâles, mais qui n'est que cousin de Louis X. Mais les premiers Valois sont confrontés à la crise économique, sociale et politique qui conduit à la guerre de Cent Ans, pendant laquelle la supériorité tactique anglaise est telle qu'ils enchaînent des désastres dans l'armée du roi de France. Le discrédit des Valois permet à Charles de Navarre, fils de Jeanne II, de contester leur légitimité et de réclamer le trône de France. Il n'a de cesse d'essayer de satisfaire son ambition et de profiter de la déstabilisation du royaume pour jouer sa carte. Pour parvenir à ses fins, il change plusieurs fois d'alliance, s'accordant avec le dauphin Charles (le futur Charles V) puis avec les Anglais et Étienne Marcel, pour ensuite se retourner contre les Jacques quand la révolte parisienne tourne court.
En 1361, il échoue à obtenir la succession du duché de Bourgogne, confié à Philippe le Hardi, le jeune fils de Jean le Bon. En représailles, il saisit l'occasion de la mort de Jean le Bon pour lever, en 1364, une puissante armée et tenter d'empêcher le sacre de Charles V, mais il est vaincu à Cocherel et doit retourner aux affaires espagnoles. Il tente un retour sur la scène française en complotant avec les Anglais en 1378, mais il est découvert. Déconsidéré, il s'isole diplomatiquement et finit vaincu et neutralisé par Charles V.

En 1349, rentré en Navarre et isolé par l'échec du parti réformateur, Charles le Mauvais marie sa sœur Agnès à Gaston Phébus, le comte de Foix et de Béarn. Ce mariage a aussi un intérêt politique car les possessions de Gaston Phébus chevauchent la Guyenne anglaise et les terres du royaume de France et, ce dernier, en jouant sur les deux tableaux, a réussi à obtenir une indépendance de fait : une alliance entre le puissant comté de Foix et la Navarre serait une bonne garantie contre les vues expansionnistes de ses puissants voisins français, anglais ou aragonnais, d'autant qu'en Béarn la loi salique ne s'applique pas et qu'en l'absence d'héritier le comté reviendrait à Agnès. Une fois remarié, le comte de Foix prend maintes amantes au vu et su de tous et engendre deux fils adultérins : Yvain et Gratien. Il répudie Agnès dès qu'elle accouche, en 1362, de Gaston, son fils légitime, qui est éduqué loin de sa mère rentrée en Navarre : il s'attire ainsi la haine des Navarrais qui entreprennent de le faire empoisonner par son propre fils Gaston. Le jeune prince, dénoncé par son demi-frère Yvain, est emprisonne]. Au cours d'une visite qu'il rend à son fils, Fébus perd son sang-froid et lui porte un coup mortel à la gorge, faisant ainsi disparaître son seul héritier direct (1380). Mais Agnès ne récupère pas le titre de vicomtesse pour autant : à la mort de Gaston Phébus en 1391, c'est son fils Yvain qui devient régent du comté, jusqu'à sa mort au bal des ardents en 1392.

Charles le Mauvais a huit enfants de Jeanne de France (fille aînée de Jean II le Bon et de Bonne de Luxembourg) qu’il épouse en 1352 :
  • Marie de Navarre (1355-après 1420), mariée en 1393 à Alphonse d'Aragon ;
  • Charles III le Noble ;
  • Philippe de Navarre (1364-mort en bas âge par accident) ;
  • Pierre de Navarre (1366-1412), comte de Mortain, marié en 1411 à Catherine d'Alençon ; sans postérité légitime ;
  • Jeanne de Navarre (1370-1437), mariée en premières noces à son cousin Jean IV de Bretagne, puis en secondes noces, en 1403, à Henri IV d'Angleterre ;
  • Blanche de Navarre (1372 † 1385)
  • Bonne de Navarre, morte avant son père ;
  • Isabelle de Navarre, élevée au monastère de Santa Clara à Estella

Source : Wikipedia et divers sites officiels des départements du Béarn.